ALSTOM LE CREUSOT : Ce n’était qu’une bataille

vendredi 7 octobre 2022

      Ce n’était qu’une bataille…

L’action des grévistes qui a eu lieu ces jours-ci n’avait pas eu lieu depuis des années. Nous espérons qu’elle vous aura montré que l’on peut faire trembler la direction si on reste uni. Nous remercions les salarié(e)s qui ont décidé de répondre par leur implication à l’appel de la CGT et FO à se rejoindre sous le hall lundi 4 octobre.

Pour rappel, la direction centrale donnait une prime de 100 euros sur les bas salaires lors des premiers échanges !

A la seconde réunion, grâce au blocage de la ligne MP14 sur le site du Creusot, cette prime passait à 550 ou 650 suivant le plafond salarial par central et en local une prime de transport doublée, un casse-croûte majoré de 3 euros sur 6 mois et une participation du resto de 2 euros.

A la suite du blocage de notre site du Creusot, nous avons obtenu l’ajout de 150 euros sur les primes centrales, soit entre 700 et 800 euros, le paiement de 2 jours de grève sur 3.  Une première depuis des années sur le site du Creusot, même en 1994 pour les plus nostalgiques, les jours de grève n’avaient été que décalés sur plusieurs mois et non payés. Nous avons obtenu également une réouverture des négo sur l’accord prime de transport, de l’accord fin de carrière de posté…

La direction du Creusot est avertie, si les propositions sur les mesures locales ne respectent pas les salarié(e)s, nous vous rappellerons à des actions.

Nous leur conseillons également d’avertir centrale dès aujourd’hui pour les NAO à venir, inutile de mettre une mise de départ de 20 où 30 euros comme tous les ans, les salarié(e)s exigent des propositions solides et sérieuses.

N’oublions pas de rappeler que c’est par des luttes que l’on obtient des avancées, encore une fois, votre CGT vous remercie tous d’avoir contribué à l’action.

Votre organisation syndicale CGT s’est mobilisée pour votre pouvoir d’achat, vos revendications seront toujours portées haut et fort.

Vos élus CGT

« Ne parler jamais d’acquis sociaux, mais de conquis sociaux, car le patronat ne désarme jamais. »

Ambroise Croizat.

 Le 5 octobre 2022